L'ange :
Venez bergers ac-cou-ou-rez-ez tous,
Un nouveau roi est né pour
vous
Laissez vos pâturages,
Jouez vos airs les plus doux,
Portez lui vos hommages
Le Berger :
Quelle est cette importune voix ?
Ne puis-je dormir une fois
Sans que l'on me réveille ?
On entend que cris dans ce bois
J'en ai mal aux oreilles
L'ange :
Tu dors berger, hors la saison
Voici déjà qu'à l'horizon
Le soleil va paraître
Je veux te parler sans façon
Le sauveur vient de naître
Le Berger :
Ah ! quel éclat frappe mes yeux
C'est la clarté du roi des cieux
Brillant sur notre monde
Comment peut-il naître en ces lieux
Dans cette nuit profonde ?
L'ange :
Viens donc berger, ne tarde pas
On ne peut trop hâter ses pas
Quand un dieu nous appelle
Mû par son charme et ses appâts
Viens lui montrer son zèle
Le Berger :
Allons bergers, réveillez vous
Notre sauveur s'en vient à nous
Célébrons sa naissance
Courons promettre au nom de tous
Notre reconnaissance
